A l’occasion du lancement d’un nouveau groupe de travail sur la complémentarité entre les médias, Dominique Blanc, country manager S4M, revient sur le rôle central que peut désormais jouer le mobile dans l’écosystème publicitaire.
Le mobile, le média N°1 ?
DB – Effectivement, le mobile est devenu le device roi que tout le monde porte sur soi, et qui offre de nombreuses opportunités de communiquer pour les marques.
Ce device mobile est même en train de supplanter, tant en matière d’usages que d’investissements publicitaires, un média plus traditionnel comme la télévision.
Un écran qui est par ailleurs complémentaire des autres médias ?
DB – Oui est c’est particulièrement intéressant de pouvoir combiner l’efficacité du mobile avec ce qu’on peut faire sur les autres médias tels que la télévision, la radio ou l’affichage extérieur. On rentre dans des mécaniques extrêmement puissantes, parce que le mobile permet de compléter les médias traditionnels voire de mesurer leur efficacité.
Une opportunité commerciale mais un défi technique ?
DB – C’est effectivement un des challenges du secteur publicitaire mais on commence à apporter des réponses.
Concrètement, si un annonceur réalise une campagne d’affichage extérieur, il peut savoir combien de personnes seront réellement touchées.
Le mobile permet de cibler un panneau d’affichage, savoir combien de personnes passent devant voire de les recibler par la suite.
Ce sont des choses faisables pour l’affichage extérieur mais également pour les médias traditionnels comme la télévision. C’est clairement la prochaine étape.
Quelle sera l’activité de ce groupe de travail ?
DB – Nos travaux vont être de décrypter et de cartographier ces nouvelles tendances issues d’acteurs locaux et internationaux, en apportant un regard neuf et objectif sur les bonnes pratiques que les marques peuvent déployer.
Et puis il y aura également un chantier – selon moi très important – de la mesure afin de donner plus confiance aux marques, notamment sur les question d’identification des utilisateurs et d’extension d’audience.
Beaucoup de marques veulent s’assurer que l’utilisateur, touché via un dispositif d’affichage, est bien le même que celui touché avec un mobile.
L’idée est également de faire émerger un écosystème ouvert, complémentaire de ceux des GAFAs ?
DB – Oui et c’est d’ailleurs un questionnement naturel de bon nombre de marketers : Pourquoi activer des acteurs tiers alors que je mets déjà 70% de mes budgets chez Google et Facebook ?
La réponse est que ces deux écosystèmes sont déjà très silotés et qu’il est dans leur intérêt de voir émerger d’autres écosystèmes plus ouverts, permettant de mieux comprendre les consommateurs.
Source : https://mobilemarketing.fr/2019/12/16/dominique-bl...